La ville de Suzhou 苏州 est une ville d'eau et de brumes, de poisson et de riz, est très ancienne. Elle apparut en 514 av. J.-C. Elle contient de nombreux jardins, aux noms plus jolis les uns que les autres : celui de la politique des simples, celui du maître des filets (dont un pavillon s’appelle le pavillon « en lavant le ruban du chapeau dans l’eau claire »), celui du pavillon des vagues, du couple retraité, de la forêt des lions, de la colline aux tigres, de la montagne étreinte de beauté, de l’harmonie, de la culture ou encore le jardin Liu. Plusieurs sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO depuis 1997.
Le jardin de la politique des simples, appelé aussi le jardin de l’humble administrateur, un des jardins les plus typiques, fut aménagé au XVIe siècle sous les Ming pour Wang Xianchen, censeur général à la cour impériale des Ming, selon les préceptes du lettré Panyue : « Cultiver son jardin et vendre ses légumes est la politique de l’homme simple ». Les lettrés et autres personnes de haut rang, avec l’âge, décidaient parfois à cette époque de cultiver leur âme, leur corps et leur jardin.
Les jardins chinois classiques contiennent le monde et leur conception correspond à de nombreux savants principes. Rien n’est laissé au hasard pour obtenir une harmonie parfaite. Celui de la politique de l’homme simple est composé de trois jardins : celui de l’est (« la ferme de l’ermite ») puis celui du centre avec un lac, 3 îles montagnes reliées par des ponts, de nombreux pavillons et enfin celui de l’ouest…plus petit mais magnifique. Il y a aussi une superbe collection de bonzaïs…vraiment superbes!
Il y a de jolies photos et des explications détaillées ici et là.
Le jardin de la politique des simples, appelé aussi le jardin de l’humble administrateur, un des jardins les plus typiques, fut aménagé au XVIe siècle sous les Ming pour Wang Xianchen, censeur général à la cour impériale des Ming, selon les préceptes du lettré Panyue : « Cultiver son jardin et vendre ses légumes est la politique de l’homme simple ». Les lettrés et autres personnes de haut rang, avec l’âge, décidaient parfois à cette époque de cultiver leur âme, leur corps et leur jardin.
Les jardins chinois classiques contiennent le monde et leur conception correspond à de nombreux savants principes. Rien n’est laissé au hasard pour obtenir une harmonie parfaite. Celui de la politique de l’homme simple est composé de trois jardins : celui de l’est (« la ferme de l’ermite ») puis celui du centre avec un lac, 3 îles montagnes reliées par des ponts, de nombreux pavillons et enfin celui de l’ouest…plus petit mais magnifique. Il y a aussi une superbe collection de bonzaïs…vraiment superbes!
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Voili
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